Mike Lévy, plus connu sous son nom de scène Gesaffelstein, est un musicien et compositeur français de musique électronique né le 13 ou le 25 juin 1985 ou 1987 à Lyon.
Mike Lévy né le 13 ou le 25 juin 1985 ou 1987, grandit à Lyon[réf. à confirmer]. Il commence à faire de la musique vers 16 ans, lorsqu'il découvre le synthé. Il sort son premier maxi en 2008 sur le label OD Records, sous le pseudonyme Gesaffelstein, nom-valise formé à partir de Gesamtkunstwerk (album de Dopplereffekt, allemand pour « œuvre d'art totale ») et Albert Einstein.
En juillet 2012, Gesaffelstein fait la couverture du magazine DJ Mag, avec Brodinski ; le même mois, Les Inrocks le désignent « nouveau prince de la techno française » et il annonce alors travailler sur son premier album dont la sortie est prévue pour 2013. Toujours en 2012, son morceau Viol est utilisé pour la campagne télévisée Citroën DS4 ainsi que pour la campagne d'un rouge à lèvre Givenchy. En fin d'année, il apparaît à nouveau en couverture de la presse spécialisée, au travers de la une du magazine Tsugi.
En 2013, il intervient sur la production du titre Send It Up sur l'album Yeezus de Kanye West ainsi que sur celle du titre Black Skinhead en collaboration avec Daft Punk et Brodinski. Il sort son premier album nommé Aleph en octobre de la même année.
En octobre 2013, Gesaffelstein est nommé 4 fois aux UK Music Video Awards et remporte 2 awards pour son single Pursuit[réf. nécessaire].
En 2015, il compose la bande originale du film Maryland, réalisé par Alice Winocour. Cette même année, il participe à l'album "Electronica" de Jean Michel Jarre avec lequel il compose le titre "Conquistador"
En 2018, il produit 2 titres (I Was Never There et Hurt You) sur l'album My Dear Melancholy de The Weeknd.
En 2019, il produit 1 titre (Lost in the fire) avec the Weeknd.
Pour Mixmag, le style de Gesaffelstein constitue une « techno sombre et menaçante, quoiqu’enchanteresse » ; Les Inrocks y voient une musique « noire, ultraviolente, [qui] renoue avec les fondamentaux techno, l’intransigeance d’Underground Resistance, les structures mentales et obsessionnelles de Drexciya, la puissance contemporaine en plus ».
Pour le magazine Rolling Stone, sa musique est « un petit peu plus agressive et punk-rock que la normale ».